Aline RAVENET

Photographe professionnelle depuis 15 ans  en Martinique,
Portraitiste de France en 2001 puis à nouveau en 2009, elle s’adonne à sa passion dans son studio à Fort de France ou lors de ses reportages.
 
 
« Participer à la construction de l’observatoire photographique des paysages est pour moi une expérience formidable. Cela me donne l’occasion de parcourir et mieux découvrir notre belle Martinique.
 
Je suis fière de contribuer à la constitution de ce fond documentaire, de grande importance et d’une grande richesse.
 
J’aime à imaginer que mes images témoigneront dans les années futures de la réalité d’aujourd’hui et permettront de mieux mesurer les changements ou transformations ».

Henri SALOMON

Photographe professionnel installé en Martinique depuis 20 ans, il a eu à photographier de nombreux types de paysages martiniquais.
 
« Sur cette mission, j’ai changé mon point de vue de photographe subjectif, pour être le plus objectif possible.
C’est-à-dire ne pas rechercher de point de vue valorisant le paysage en occultant les constructions ou détériorations humaines.
Le paysage martiniquais est très variés mais très exposé à l’empreinte de l’homme et des catastrophes naturelles.
La première série de photo à été réalisé après le passage du cyclone Dean.
La végétation était fraîchement impactée par le passage du cyclone.
Deux ans après, en 2009, la végétation s’est reconstituée avec une vigueur remarquable.
Néanmoins j’ai pu observer sur mes images, le mitage de nombreuses zones vertes par de nouvelles constructions.
Ces effets sont plus visibles dans le sud de l’île et laisse imaginer une future Martinique aux paysages très éloignées de l’image de paradis vert. Image pourtant nécessaire à notre économie touristique et au bien être des résidants. »

JEAN LUC VUILLET

Photographe professionnel adhérent du GPPM ( Groupement des Photographes Professionnels de Martinique ), il est installé en Martinique depuis 1991. Il s'est spécialisé dans la photographies de paysages,  de nature et de voyages. Il a publié plusieurs ouvrages aux Editions Orphie :
-         Scènes de Martinique ( 2002 )
-         37 Balades et Randonnées en Martinique ( 2004 )
-         Les Fruits Tropicaux ( 2006 )
-         Dean le cyclone ( avec Aline Ravenet ) ( 2007 )
-         La Martinique ( 2008 )
 
« Ma participation à la réalisation de photos pour l’observatoire du paysage en Martinique
( 2008 et 2009 ) mis en place par la DIREN a été une expérience enrichissante car c’est une vision tout à fait différente de celle que demande l’illustration de cartes postales ou de livres touristiques ».

Jean-Baptiste BARRET
 

Photographe indépendant (et infographiste), JBB exerce dans le domaine de l'illustration et de la photo industrielle depuis 1991 et essentiellement en Martinique.
Parallèlement il poursuit plusieurs recherches photographiques personnelles oscillant entre un parti pris de photographe paysagiste et une expression de photographe plasticien dans laquelle le paysage industriel et le numérique se mêlent parfois avec lyrisme… Pourtant ces référents sont bien ceux de l'école de Düsseldorf ou plus encore de la Photographie Créative des années 80. Enfin son passé archéologique le rend familier des pratiques sérielles.
 
S'il est évident que la photo à une fonction informative il n'en demeure pas moins qu'elle est aussi une expérience directe du monde. Elle peut-être perçue comme une expérience limitée, mais elle permet un renouvellement de la conscience que nous avons du réel. Comme chacun le sait, la photo n'est pas une banale et partielle reproduction du réel c'est un ensemble complexe de signifiants. Faire une photo, c'est toujours faire un choix avec une part de subjectivité inexpugnable, fut-elle minime.
L'observatoire Photographique du Paysage de Martinique est un exercice de style à mis chemin entre illustration et pratique artistique. Le photographe se met au service de la lecture d'un Ingénieur Paysagiste de la DIREN. Il n'y a pas de volonté esthétique affirmée, c'est plus un discourt sur l'expérience de l'espace et du temps… Tout comme l'est le paysage lui même. Faire une photo de paysage pour l'observatoire c'est donner du sens a ce que la vision quotidienne a rendu banale.
S'impliquer dans une pratique paysagère c'est aussi pour le photographe une manière de participer à son énonciation. Or, perception, énonciation et raisonnement sont indissociable (Cf. Cournot).
 
 
• 1979    Etudes d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à Paris 1
• 1984-1991 Archéologue à Madagascar puis à la Martinique
• 1991    Photographe et Infographiste - inscrit à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat de Martinique
Recherche personnelle : Inventaire sentimental des plantes et arbres de la campagne antillaise.
• 1993    Antilles Végétales : expo Fnac Strasbourg & Fnac Nancy - expo personnelle
• 2001    1^ère Rencontres Photographique en Caraïbe –
                Centre Culturel Départemental de Fonds St-Jacques - expo collective
• 2002      Lauréat du Prix Arcimboldo pour les “Contes de Nuits Numéoniriques“
                Maison Européenne de la Photographie - Paris mai/juin - expo personnelle
• 2003    Festival Terre d’Image à Biarritz - expo collective
                Espace DUPON?Toulouse - expo personnelle
• 2004    Galerie Bruno DELARUE Paris - expo personnelle
• 2005    Les 18^e Rencontres de  Solignac -Association/Galerie l'Œil Ecoute (Limoges) - expo personnelle
• 2006    Les 14^e Biennale de Nancy - expo collective
• 2007    Ambassade de France à St-Domingue (Mois de la Photo Dominicain) expo du collectif artistique
                Première mission de l'Observatoire photo de la Diren Martinique
• 2009    La Photographie Caribéenne Contemporaine
                à la Fondation Clément - Martinique - expo de groupe
                Deuxième Mission de l'Observatoire photo de la Diren Martinique

http://www.jbb-images.fr/index.php

PASCAL JOACHIM

Pour moi la mise en place de l'observatoire est la parfaite illustration d'une oeuvre faite pour l'avenir. C'est un double plaisir d'y avoir participé; d'abord parce que  c'est un plaisir de parcourir l'ile en la photographiant  (même si ce n'est pas de tout repos); mais aussi parce c'est gratifiant de travailler pour l'environnement  en réalisant un travail qui  nécessite une rigueur et une précision quasi scientifique et le regard du photographe.